LUCIEN-DAVID & MARION (BÉNÉVOLES CDM FEM) : "NOUS AVONS RESSENTI L'ENGOUEMENT DU PEUPLE FRANÇAIS"

Lucien-David & Marion (bénévoles CDM FEM) : "nous avons ressenti l'engouement du peuple français"

Après le sacre des Etats-Unis, l'heure est au bilan pour la coupe du monde s'étant déroulée en France. Un bilan plus que positif tant au niveau des audiences que l'impact de la compétition sur la vie des français, le peuple français était plongé dans la compétition avec un objectif en tête, ramener la coupe à la maison. Malgré une triste élimination, nos étudiants Lucien-David et Marion, bénévoles pour la compétition, garderont des souvenirs pleins la tête. Retour sur leur aventure.

La Coupe du monde féminine s'est terminée récemment, comment s’est passée votre expérience ?  

Lucien-David  :  Il n’y a pas de mots assez forts pour décrire ce que nous avons vécu durant cette Coupe du monde. C’était incroyable, en un mois je suis passé par tous les états : la frustration, la joie, la désillusion, l’euphorie. Sincèrement je ne pensais pas vivre autant d'éléments aussi forts en participant à l’organisation de cet évènement. Evidemment je savais qu'en postulant à une Coupe du monde de football en France, j’allais participer à l’un des évènements les plus médiatisés au monde mais c’est vraiment une fois à l’intérieur de l’événement que je me suis vraiment rendu compte de l’ampleur de celui-ci. 

Marion : C'était une très belle expérience, ça s'est super bien passé, j'ai pu travailler dans une bonne ambiance avec des managers qui étaient toujours à l'écoute. 

Quelles étaient vos missions durant la compétition ?  

Lucien-David  :  Ma mission était principalement la gestion des volontaires. Je devais m’assurer que les volontaires vivent une expérience exceptionnelle en veillant à ce que toutes les étapes de leur aventure lors de la Coupe du Monde se passent aux mieux. Je devais gérer et animer le Centre des Volontaires, coordonner et informer les Volontaires au quotidien, gérer les plannings de chacun et m’assurer que tout le monde est à disposition les uniformes adéquats. 

Marion :  Je faisais partie de l'équipe marketing, j'avais pour mission de vérifier si les accords établis avec les marques partenaires étaient respectés et d'animer les activés prévues pour les supporters sur la place Jean Bouin. 

Avec votre parcours de bénévole durant la compétition, avez-vous senti un engouement du peuple français et des supporters pour l’équipe de France féminine, et de manière générale pour le football féminin ?  

Lucien-David  :  Durant la compétition j’ai senti l’engouement du peuple français. Il fallait voir l’ambiance aux abords et dans les stades quand l’équipe de France jouait, on sentait vraiment que le peuple français était derrière son équipe. Il n’y a qu’à regarder les audiences des chaines de télévisions et l’affluence dans les stades lorsque les bleues jouaient. Record sur record. Les médias ont mis un dispositif exceptionnel pour que chaque français puisse profiter de la compétition, une première pour une compétition féminine et j’espère que ça ne sera pas la dernière. Je suis persuadé que malgré l’élimination de la France en quart de finale, il y aura un boom d’inscriptions de la part de jeunes filles dans les clubs de football. 

Marion :  Oui! Je ne m'attendais pas à autant d'engouement. Cela fait plaisir de voir que le football féminin ait une telle audience et de voir autant de filles que de garçons se déplacer pour assister aux matchs. 

Quel restera votre meilleur souvenir ?  

Lucien-David  :  J’en ai tellement. Allez, je vais dire que ça restera la cérémonie d’ouverture, un moment exceptionnel. J’étais au bord de la pelouse au niveau du tunnel ou entre les joueuses. J’ai eu la chance d’être vraiment aux premières loges pour regarder la cérémonie et les hymnes des équipes. Ça peut paraitre bizarre mais le moment qui m’a le plus marqué c’est quand les avions de l’armée de l’air française sont passées au-dessus du stade pour dessiner dans le ciel les couleurs du drapeau français. Je ne m’y attendais tellement pas que j’en ai eu des frissons. 

Marion :  La chasse au trésor organisé dans le parc des princes et le match France-Corée, la cérémonie d'ouverture vue du terrain c'était impressionnant. 

Quelles sont selon vous les qualités requises pour être un bon bénévole lors d’une compétition sportive ?  

Lucien-David  :  Etre passionné, avoir le sens du devoir, être généreux car on donne de notre temps gratuitement. Avoir l’esprit d’équipe car durant la compétition on est amené à travailler avec des gens d’horizons différents et de tout âge. Avoir le sens du partage, par sens du partage j’entends transmettre quelque chose, il faut vouloir transmettre quelque chose, transmettre son savoir ou même sa bonne humeur. 

Marion :  Être ouvert, dynamique et aimer ce qu'on fait. Sans ça on ne peut pas vivre pleinement l'expérience et en profiter. 

Seriez-vous prêt à réitérer l’expérience lors d’une prochaine compétition, par exemple la coupe du monde de rugby 2023 ?   

Lucien-David  :  Cela dépend, j’ai une idée assez arrêtée sur le sujet. En étant plus étudiant et donc diplômé, je ne me vois pas faire du bénévolat sur de longs événements ponctuels durant1 mois comme des Coupes du Monde, championnats d’Europe... Y être en tant que salarié oui, avec grand plaisir. Si les organisateurs lisent mon interview... (Rires) 

Marion :  Carrément ! L'organisation et le le fonctionnement des événements varient en fonction des disciplines sportives, c'est intéressant de participer et de voir d'autres méthodes et encore plus sur des événements mondiaux ! Je conseille vraiment de faire du volontariat ou de participer à ces événements, c'est que du bonus !

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