AMAURY LOUIN (MBA1 MANAGEMENT DU SPORT) : « LA JEAN RACINE SERA AVANT TOUT LA GRANDE FÊTE DU VÉLO FRANCILIEN »

Amaury Louin (Mba1 Management Du Sport) : « la Jean Racine sera avant tout la grande fête du vélo francilien »

Zoom sur Amaury LOUIN, étudiant en MBA 1 management du sport. De sa passion pour les sports outdoor, à ses prochains challenges en trail en passant par son nouveau défi à la Jean Racine, Amaury nous délivre ses attentes, ses envies et ses objectifs 2019.

Peux-tu te présenter en quelques lignes et évoquer ton parcours ?   

Je m’appelle Amaury, j’ai 23 ans et je suis en MBA 1ère année Management du sport à la Sports Management School. Après un BTS et une Licence en communication j’ai décidé d’orienter mes études vers le management du sport afin de pouvoir mêler mon goût pour la communication et ma passion pour le sport. La formation proposée par la Sports Management School correspond tout à fait à mes attentes puisqu’elle dispense des cours théoriques, organise des rencontres avec des acteurs du Sports Business et inscrit dans le cursus une pratique professionnelle obligatoire. J’ai pu exercer des fonctions de communicant et de chargé de projet événementiel dans une grande enseigne de distribution sportive. Cette expérience a été très formatrice et a confirmé mon choix de travailler à termes dans le monde du sport. 

Quel serait pour toi le travail de tes rêves ?  

Bien que travailler dans des agences événementielles de renommées nationales ou internationales serait formateur, j’aimerais à la suite de mes études intégrer de plus petites agences dans le monde des sports Outdoor, des sports extrêmes ou de la Voile. Un poste de Chargé de Projet Junior dans une telle structure me permettrait d’être plus polyvalent et ainsi mieux appréhender et comprendre tous les aspects de ce métier. Dans tous les cas, je souhaiterais avoir un poste où créativité, polyvalence, autonomie et terrain sont les caractéristiques premières. 

Tu pratiques le triathlon et le trail, qu’est ce qui a déclenché ces passions ?  

Que ce soit pour le trail ou le triathlon, l’élément déclencheur a été le collectif.  Même si ce sont deux sports individuels, j’ai commencé à pratiquer le trail grâce à un groupe de collègues ultra motivés avec lesquels je m’entrainais le soir après le travail. A la base, je n’aimais vraiment pas courir mais le fait d’engranger de l’expérience, d’écouter les bons conseils et de m’inscrire sur des petits trails locaux m’a vraiment donné le goût de la course. Début mars, je serais au départ et j’espère à l’arrivée des 45km de l’EcoTrail de Paris, comme quoi il faut toujours persévérer ! 

Pour le triathlon c’est le résultat d’une « 3ème mi-temps » et d’un pari entre amis avec ce fameux « tiens et si on s’inscrivait au triathlon olympique de Deauville dans 4 mois ? ». Nous avons commencé à nous entrainer mais nous avons trop tardé pour prendre notre dossard, plus de place. Je me suis donc inscris seul sur un autre triathlon, puis un autre, puis un autre et même si l’enchainement des trois sports n’est pas simple, c’est un pur plaisir une fois la ligne passée. 

Ce sont des pratiques qui tendent à être médiatisées, comment selon toi pourrait-on faire évoluer la médiatisation de ces sports ?  

A l’origine, le trail était culturellement rattaché à une pratique amateure et les premiers « trails » étaient organisés dans un esprit de fête au cœur des montagnes. Aujourd’hui cet esprit n’a pas réellement changé et les traileurs amateurs n’ont pas disparu, mais de nouveaux acteurs ont fait leur apparition. La professionnalisation dans le secteur est importante et les grands noms comme Killian Jornet sont connus de tous. Le trail est devenu un marché à part entière et les marques spécialisées contribuent à renforcer ce sport et cet état d’esprit. 

Malheureusement bien que cette pratique puisse être visuellement impressionnante, un Ultra Trail se déroule sur 10h, 15h, 20h voir plus et ça n’intéresse pas forcément la télévision. L’avenir est donc dans le marketing d’influence avec des marques qui utilisent les professionnels comme des ambassadeurs et des acteurs. Les marques sont très présentes sur les réseaux sociaux et des « web séries » relatant la vie, les entrainements et les courses de professionnels apparaissent sur Youtube. 

Le risque avec une médiatisation trop forte est que l’état d’esprit du trail, lacer ses chaussures et aller courir dans la montagne, disparaisse. Mais il suffit de voir l’engouement populaire à Chamonix lors de l’UTMB ou lors du Marathon du Mont Blanc pour comprendre que la communauté trail cultive son état d’esprit originel, quoi qu’il arrive. 

Pour le triathlon, la pratique évolue et se divise entre les formats courts et les formats plus longs comme l’Ironman. L’apparition de la Super League Triathlon permet de démocratiser et de médiatiser la pratique car c’est un format court, dynamique, visuellement plus impactant et le spectateur peut y retrouver le suspens d’un match de foot ou de basket. L’Equipe 21 diffuse la Super League ce qui permet de toucher le grand public et cette médiatisation rend le triathlon plus accessible. 

Tu es aujourd’hui à la Jean Racine, peux-tu nous présenter cet événement ? A qui est destinée cette course ?  

La Jean Racine permet de découvrir le temps d’un week-end les plus belles routes et les plus beaux chemins de la Haute Vallée de Chevreuse. 

Devenue au fil des ans le plus gros événement vélo d’Ile de France, la Jean Racine proposera le 13 et 14 avril 2019, au départ de Saint-Rémy-lès-Chevreuse, un week-end inoubliable à tous les amoureux du vélo qu’ils soient sportifs accomplis, cyclistes du dimanche ou familles désireuses de passer un bon moment ! 

Un riche programme attend les participants et les visiteurs tout au long du week-end avec des parcours vélo sur route et sur les chemins allant de 10km à 120km, un parcours de nuit, un salon regroupant les plus grandes marques du cyclisme, des animations pour les plus jeunes et des animations pour les familles. 

Les participants pourront aussi se retrouver autour d’un concert et d’un service de restauration le samedi soir dans le Jardin Public de Saint-Rémy-lès-Chevreuse. 

La Jean Racine, c’est la Grande Fête du Vélo Francilien ! 

En quoi consiste ton rôle et comment comptes-tu communiquer sur l’événement ?  

J’occupe le poste de Chargé de projet événementiel. Je fais le lien entre les deux co-organisateurs de l’événement, la Mairie de Saint-Rémy-lès-Chevreuse et l’association Véloxygène. Je m’occupe principalement de la communication, des relations presse, de la logistique et des partenariats et je peux soutenir sur des taches annexes les autres membres du Comité d’Organisation. 

La Jean Racine bénéficie d’une certaine notoriété dans le monde du vélo que nous consolidons cette année par des activations physiques et digitales avec de grandes marques du milieu. Notre présence sur les réseaux sociaux est aussi renforcée car ils représentent un outil formidable pour toucher un public sportif et faire connaitre l’événement grâce à des publications ciblées. 

Mais la Jean Racine c’est avant tout la Grande Fête du Vélo et nous souhaitons parler à tous. Nous allons ainsi mettre en place des actions avec des influenceurs sport/lifestyle et développer notre communication vers un public féminin. Nous souhaitons aussi mobiliser les familles en les sensibilisant à l’Eco Mobilité afin que le vélo devienne un réflexe dans leur quotidien. 

Ton mot de la fin pour les personnes souhaitant s’inscrire à la Jean Racine ?  

Si vous êtes de grands sportifs, si vous avez envie de passer un week-end de folie, si vous avez envie de voir l’organisation d’un tel événement et même si pour vous un vélo c’est un bout de métal entre deux roues, pas de doute vous trouverez votre bonheur à la Jean Racine en qualité de bénévoles ou de participants !

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